Publié le : 07 septembre 20219 mins de lecture

Vous devrez consulter un chirurgien orthopédiste si vous souffrez d’une maladie chronique ou d’un traumatisme qui affecte vos os, vos genoux, vos muscles, vos tendons ou vos nerfs. Grâce à ses nombreuses années dans le domaine de la chirurgie orthopédique, le Dr Villa laissera ses valises sur les plages du lac de Neuchâtel en 2014. Il inaugure alors sa consultation à l’Hôpital de la Providence pour accueillir, conseiller, soigner et accompagner ses patients.

Qu’est-ce que la chirurgie orthopédique et son implication ?

La chirurgie orthopédique est une branche de la médecine qui se concentre sur les malaises, les affections musculo-squelettiques, les déformations et les lésions du mécanisme locomoteur, qui obligent les patients à marcher. Vous pouvez faire la différence entre un chirurgien orthopédiste spécialisé dans la chirurgie du membre et un chirurgien orthopédiste orthésiste qui fabrique des orthèses ou des prothèses dans le domaine général de l’orthopédie. Un chirurgien orthopédiste est un spécialiste en chirurgie musculo-squelettique, tant préventive que réparatrice. Les cartilages, les articulations, les os et autres tissus mous, tels que les muscles et les ligaments, sont tous inclus dans cette catégorie. Vous pouvez être en mesure de soulager les malaises et les problèmes physiques causés par un accident, une infection, une anomalie congénitale ou une blessure sportive ou professionnelle.

Chirurgie de remplacement de la hanche

Le Dr Vincent Villa, chirurgien de la hanche, mènera un entretien approfondi lors de votre premier rendez-vous afin de diagnostiquer votre pathologie et de déterminer la bonne option médicale pour vous. Il vous expliquera les modalités de l’opération, ainsi que le résultat prévu et les risques. L’arthrose de la hanche, qui est causée par l’usure du cartilage, entraîne un manque de mouvement et une gêne. La chirurgie orthopédique peut aider en incluant une prothèse de la hanche, qui enlève l’articulation et permet un mouvement maximum sans inconfort. Une prothèse est utilisée pour surmonter le problème de l’arthrose de la hanche. Lorsqu’une prothèse provoque des douleurs, se relâche ou s’use autour de l’articulation, une prothèse complète de la hanche est nécessaire pour prévenir les complications et traiter la douleur associée.

Chirurgie des genoux et des pieds

Le tibia et le fémur se rejoignent au niveau du genou. La rotule est un troisième élément osseux de l’articulation qui se trouve devant. Le cartilage recouvre les bases des articulations de glissement. La détérioration du cartilage est permanente et l’arthrose ne se guérit pas d’elle-même. L’évolution normale est que l’articulation se détériore avec le temps, ce qui entraîne une diminution de la mobilité et une marche plus douloureuse. Les médicaments anti-inflammatoires et analgésiques qui étaient autrefois efficaces ne le sont plus. C’est alors que se pose la question de savoir si une consultation chez le chirurgien du genou est nécessaire. Votre chirurgien du pied vous fournira toutes les informations complémentaires dont vous avez besoin et sera disponible pour examiner avec vous chaque cas particulier, y compris les avantages, les inconvénients et les dangers de l’intervention. Après une opération il est de bon aloi d’avoir une alimentation saine pour être en forme plus rapidement.

Zoom sur la chirurgie du remplacement de la hanche

Quels sont les facteurs prédisposant à une opération de remplacement de la hanche ?

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles un médecin peut recommander une opération de remplacement de la hanche. Il est indiqué dans différentes formes d’arthropathie chronique d’évolution progressive, sur la base de la gravité clinique et radiographique. Les maladies les plus courantes qui conduisent à ce type d’intervention sont représentées par :

  • Asthéoarthrite primitive de la hanche ;
  • Polyarthrite rhumatoïde ou formes auto-immunes séronégatives ;
  • Ostéonécrose aseptique de l’épiphyse fémorale ;
  • Arthrose post-traumatique (conséquences des fractures-luxations du fémur et/ou du bassin) ;
  • Arthrose secondaire (par exemple, en cas de dysplasie congénitale de la hanche, en cas d’épiphysiolyse, en cas d’arthrite septique, etc 😉
  • Fractures subcapitales du col du fémur.

Toutefois, à l’exception des fractures, la chirurgie n’est recommandée que si l’une des affections susmentionnées se manifeste par une douleur ou une raideur sévère qui limite les activités quotidiennes, notamment la marche, la station debout ou assise sur une chaise, et l’habillage.

Il n’y a pas de restriction absolue d’âge ou de poids pour la chirurgie prothétique, bien qu’il soit bon de se rappeler que ces implants ne durent pas éternellement (90 e implants survivent 20 ans) et que le poids excessif de votre corps peut être la cause d’une moindre longévité des implants.

La plupart des personnes qui subissent une chirurgie prothétique ont entre 50 et 80 ans, mais ce type de chirurgie est pratiqué à tout âge, du jeune adolescent souffrant d’arthrite juvénile ou de malformations congénitales aux personnes âgées souffrant d’arthrite dégénérative ou de maladies spécifiques affectant cette articulation.

Les implants sont désormais choisis en fonction des caractéristiques du sujet, l’objectif étant de reconstruire au mieux la géométrie articulaire de la hanche.

Comment se déroule une opération de remplacement de la hanche ?

Une prothèse de hanche est en fait une nouvelle articulation.

Les méthodes chirurgicales les plus récentes sont peu invasives, de manière à endommager le moins possible les tissus et les muscles et à permettre une récupération plus rapide et moins fatigante.

Dans l’accès antérieur mini-invasif, l’incision peut être longitudinale ou transversale « bikini », sur le pli de la cuisse de façon à ce qu’elle reste cachée par le slip. Sur les plans profonds, cet accès permet d’atteindre l’articulation de la hanche et d’implanter la prothèse sans déconnecter aucun muscle.

L’accès mini-invasif postéro-latéral permet d’atteindre l’articulation en ne sacrifiant que certains muscles extra-rotateurs de la hanche. Cette voie d’accès permet une large exposition, notamment dans les cas complexes de déformation sévère résultant de pathologies congénitales de la hanche, mais en même temps elle favorise une réhabilitation rapide, car les muscles fessiers ne sont pas déconnectés.

L’accès latéral direct permet une exposition rapide de l’articulation avec un taux de complication réduit. Elle nécessite cependant la déconnexion partielle des muscles fessiers, principaux contributeurs à une marche correcte, qui doivent être soigneusement réinsérés en fin d’opération.

Que se passe-t-il après l’opération ?

Dans les premiers jours suivant l’opération, un bas élastique est utilisé pour prévenir l’apparition de problèmes circulatoires.

Dès le deuxième jour, un processus de rééducation avec des mouvements passifs et actifs assistés est entamé, afin de mobiliser le membre opéré et de le mettre en position assise.

A partir du troisième jour, il est possible d’atteindre la station debout et de commencer un programme de rééducation de la marche avec le physiothérapeute, compatible avec les conditions générales du sujet.

La déambulation se fera d’abord à l’aide d’un déambulateur, puis de cannes canadiennes, jusqu’au prochain contrôle orthopédique qui est généralement prévu 30 jours après l’opération.

À ce stade, le parcours de réadaptation peut prendre différentes voies :

Cette phase est l’une des plus délicates car la nouvelle articulation, du fait de la perte de tonus musculaire, n’a aucune protection et peut être sujette à des subluxations ou des luxations.

Il est donc important d’être informé du comportement correct à mettre en place immédiatement à la maison.

En cas de douleurs beaucoup de solutions s’offrent à vous, l’utilisation des cannabinoïdes en est une.